Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis - 1709  © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis - 1709 © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

En marge du prochain salon Paris-tableaux organisé au palais de la Bourse, vous pourrez admirer chez Boquet & Marty de Cambières, place Vendôme, un tableau jusqu’ici inédit de Rigaud : le portrait de Jean-Baptiste de Magnianis, secrétaire des commandement du duc de Vendôme puis secrétaire du roi et enfin consul de Narbonne [1]. Contacté par la galerie dès la fin de l’été, nous avons pu admirer le tableau avant sa restauration et profiter ainsi du « jus » d’une œuvre restée sur sa toile d’origine, protégée au dos par... deux lais d'un ancien papier peint.

Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis (verso) - 1709 © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis (verso) - 1709 © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

Outre son éclat, la qualité évidente de l’œuvre et son aspect purement autographe, ce portrait est important à plus d’un titre, ne serait-ce que parce qu’il témoigne, pour le moment, de la première fixation de ce type de pose. Le modèle, dont le caractère bien trempé assura sa postérité, appartient sans aucun doute aux figures de caractère de Rigaud, de celles qui privilégient la rudesse virile au masque de la préciosité. Les sourcils brousailleux de cet homme du sud, soulignant un visage fort et caractérisé ne laissent pas de séduire. L’attitude enfin, toute d’élégance et de virtuosité, explique que le modèle connut un indéniable succès…

Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis (détail) - 1709 © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis (détail) - 1709 © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

C’est en 1709 que Rigaud fit inscrire, sur ses livres de comptes et par Antoine Sauvageot, son domestique et secrétaire, les 300 livres nécessaires à la production de ce « grand buste avec une main. Tout original », figurant « Mr Magnanis, secrétaire de Mr le duc de Vendome, Natif de Perpignan [sic] »[2]. Si Joseph Roman ignorait le prénom du modèle qu’il identifiait pourtant bien, c’est qu’il suivit la note des Mémoires du chevalier de Quincy en juillet 1704[3] : « N. Magnani ou Magnanis, né à Perpignan, secrétaire et compagnon de débauche de Vendôme, avait un frère aumônier du prince et un autre capitaine dans son régiment. »

 

Jean-Baptiste de Magnianis (Villefranche-de-Rouergue, 24 mars 1674 – Narbonne, 1741), dont l’orthographe du nom oscille, suivant les sources, entre Magnani, Magnanis, Magniani, Magniany ouMagnianis, se fit effectivement connaître par son caractère ombrageux, tout entier dévolu au secrétariat du non moins pittoresque grand duc de Vendôme, Louis-Joseph de Bourbon (1654-1712), duc d’Etampes[4]. Sous-secrétaire puis premier secrétaire des commandements de ce dernier, après que Jean Galbert de Campistron (1656-1723) se soit retiré[5], homme de confiance d’un maître dont il partageait, dit-on, les « débauches », Magnianis était le fils d’Antoine Magnianis, alias Manuahnis, et de Françoise Salinhac. Il n’était donc pas natif de Perpignan mais y vécu dans sa jeunesse lorsque le grand duc, nommé commandant en Chef de l’Armée d’Espagne (1695), fut élu Vice-Roi de Catalogne en 1697. Il se disait aussi « Filleul de Pierre de Roussel, sieur de Pallayrel, et de Jeanne de Camboulas, femme de François Patras, procureur de Villefranche » [6].

 

À cette époque, Rigaud s’apprêtait à élaborer l’effigie de Vendôme (1698), sur le modèle de ces grands militaires tenant un bâton de commandement (agrémentés d'un fonds de bataille par Joseph Parrocel) et achèvait, ainsi qu’en témoigne la marquise de Sévigné dans une des lettres à sa fille du 10 juin 1695, celle commencée en 1691 du gouverneur du Roussillon, Anne-Jules de Noailles (1650-1708)[7] : « Voilà M. de Vendôme qui va commander en Catalogne, et M. de Noailles qui revient pour faire achever son portrait chez Rigaud »[8]. Si Rigaud peint Magnianis en 1709, il fera de même en 1720 pour Laurent Ozon, citoyen noble de Perpignan et secrétaire de Noailles.

Atelier de Hyacinthe Rigaud - Portrait d'Anne-Jules de Noailles - 1690 - Paris, hôtel des Invalides © d.r.

Atelier de Hyacinthe Rigaud - Portrait d'Anne-Jules de Noailles - 1690 - Paris, hôtel des Invalides © d.r.

Mais le véritable fait d’armes de Magnianis est d’avoir été le principal protagoniste d’une anecdote survenue en 1705, et rapportée avec plus ou moins de précision par plusieurs littérateurs. Il y est principalement question de l’ascension du futur cardinal Jules Alberoni (1664-1752), alors simple abbé, soucieux de s’introduire dans le cercle de Vendôme, au grand dam de Magnianis. Évoqué par Saint Simon dans ses Mémoires, l’épisode le fut aussi par le duc de Luynes :

 

« M. de Vendôme commandoit l’armée du Roi en Italie, en 1705 ; quelques discussions d’intérêts avec le duc de Parme donnèrent occasion à ce duc d’envoyer un homme de confiance à M. de Vendôme ; il jeta les yeux sur l’évoque de Saint-Donain. Cet évêque vint avec une assez grande suite d’ecclésiastiques, desquels étoit l’abbé Alberoni. M. de Vendôme, qui étoit toujours sur sa chaise percée, reçut dans cet état cette espèce d’ambassade, et après avoir traité l’affaire en question, il parla de sa santé ; il dit qu’il avoit beaucoup de boutons sur le corps et pour preuve les montra à la compagnie. Alberoni prétendit avoir été si touché de cette singulière marque de confiance de M. de Vendôme et de la bonté avec laquelle il leur avoit parlé, que de ce moment il désira de lui marquer beaucoup d’attachement. L'évoque de Saint-Donain ayant jugé à propos de laisser quelqu’un pour achever la négociation, Alberoni se présenta et eut la préférence. M. de Vendôme avoit alors pour secrétaires Campistron et Magnani qui avoient fait grande connoissance avec Alberoni et qui disposèrent M. de Vendôme à désirer de garder cet abbé auprès de lui[9]. »

 

Saint Simon confirma quant à lui qu’Alberoni mit donc « le nez dans les lettres de M. de Vendôme, réussit à son gré, devint son principal secrétaire, et celui à qui il confiait tout ce qu’il avait de plus particulier et de plus secret. Cela déplut fort aux autres ; La jalousie s’y mit au point que, s’étant querellés dans une marche, [Magniani] le courut plus de mille pas à coups de bâton à la vue de toute l’armée[10]. »

Giovanni Maria delle Piane, detto il Mulinaretto (1660-1745), Portrait du cardinal Giulio Alberoni - Piacenza, Collegio Alberoni

Giovanni Maria delle Piane, detto il Mulinaretto (1660-1745), Portrait du cardinal Giulio Alberoni - Piacenza, Collegio Alberoni

Dans une lettre du 27 septembre 1711, le comte de Tessé, intrigué, relate les faits à Antoine 1er de Monaco[11] : « Il s’est donné sans sa maison une petite scène tragique entre l’abbé Alberoni et le secrétaire Magnani. J’ignore quel a été le sujet de la pièce, si c’est rivalité de confiance et de faveur ou quoi, mais Magnani sur le pont de Lerida a donné une magnifique charge de coups de bâton à Alberoni ».

Hyacinthe Rigaud - Portrait de René  III de Froulay de Tessé - 1700 - collection particulière © d.r.

Hyacinthe Rigaud - Portrait de René III de Froulay de Tessé - 1700 - collection particulière © d.r.

Magnianis assista le duc de Vendôme dans ses derniers instants ainsi que le rapporte l’amiral Du Casse, autre modèle de Rigaud, dans une lettre datée du 4 juillet 1712, depuis Madrid, et adressée au chancelier Pontchartrain : « Lorsqu’il [le duc] connu qu’il était mal, on songea à son testament qu’on dressa et M. Magnianis lui tenant la main, lui dit 'fort bien Monseigneur'. Le Prince tournant la tête vers Magnianis répondit 'fort mal, monsieur, fort mal'. Il dit ensuite à son chirurgien, 'il me semble que tu m’as mal expédié'. Il est certain que M. de Vendôme ne serait pas mort si on lui avait donné de l’émétique car il n’a jamais eu la fièvre »[12].

Atelier de Hyacinthe Rigaud - Portrait de l'amiral Du Casse - 1702 - collection particulière © d.r.

Atelier de Hyacinthe Rigaud - Portrait de l'amiral Du Casse - 1702 - collection particulière © d.r.

Les archives du département des affaires étrangères conservent encore aujourd'hui un Procès-verbal de remise des papiers du feu duc de Vendôme par Magnianis (29 octobre) preuve de limportance du secrétaire dans la succession du duc[13].

 

C’est sans doute grâce à la pension que lui laissa son maître[14], que Magnianis put envisager l’achat d’une charge de conseiller et secrétaire du roi dans laquelle il fut reçu le 22 décembre 1719, succédant ainsi à Charles-Nicolas Leschassier[15]. Anobli la même année[16], il se fixa à Narbonne où il est référencé dans divers almanach et Etats de la France. C’est alors qu’en 1720, il reçut la croix de l’ordre de Saint-Michel[17]. Deux ans plus tard, il exprima le souhait de devenir « habitant de Narbonne » et d’être exonéré du droit de subvention en sa qualité de secrétaire du roi aux Etats du Languedoc, ce qui donna lieu à de multiples réclamations[18]. Comme le prouvent ses lettres de réception et celles de sa mère, le 7 décembre de la même année, il fut tout de même accepté en tant que « citoyen » et d’habitant de la ville, « pour jouir et user dorénavant des honneurs, privilèges et libertés des habitants », sous la condition de prêter serment de fidélité sur les saints Evangiles et de faire don à l’hôpital Saint Paul d’une somme de 19 livres 16 sols, paiement dont il s’acquitta en six écus blancs de trois livres six sols la pièce[19]. Il partagea dès lors son temps entre la ville audoise et Paris, où il exerçait également ses fonctions de secrétaire royal rue des Blancs-Manteaux[20].

 

En 1727, on sait qu’il était devenu premier consul de Narbonne alors qu’il traite divers dossiers d’urbanisation, notamment des travaux urgents sur la conduite des eaux des fontaines dont « les tuyaux sont en si mauvais état qu’on ne les entretient qu’avec des travaux et des dépenses considérables, et que l’on court risque de les voir manquer tout à coup »[21].  Il semble ne s’être jamais marié, se démit de sa charge de secrétaire du roi le 5 mai 1741, peut de temps avant de décéder et fut remplacé le 10 par Jean-Pierre Richard.

 

Inédit sur le marché de l’art, son portrait par Rigaud est issu de la collection dans laquelle Roman le vit, en 1919, celle de la célèbre historienne Mathilde Bellaud-Dessalles (1859-1938), laquelle possédait également le portrait original de Valentin Esprit Fléchier, évêque de Nîmes, peint par Rigaud en 1690. Légèrement plus grand que les formats standards des effigies de l’époque (91,2 x 74 cm au lieu de 81 x 65 cm), le portrait correspond bien à une toile de trente sols sur laquelle l’aide d’atelier Claude Bailleul réalisa le vêtement et en fut payé 24 livres en 1710[22].

 

La virtuosité parle ici à plein. Le lourd drapé volant, d’un rouge profond, n’est pas sans évoquer certains portraits de Largillière, comme celui de Walter C. Krüger, peint en 1709, et dans lesquels le vêtement devient un élément essentiel du décor.

Nicolas de Largillière - Portrait de Walter C. Krüger - 1709 - collection particulière © d.r.

Nicolas de Largillière - Portrait de Walter C. Krüger - 1709 - collection particulière © d.r.

Omniprésent, le manteau est à peine distrait par la main, accessoire indispensable à la marque d’une certaine richesse[23]. Si Largillière séduit toujours autant, par son modelé, son onctuosité, on ne peut sempêcher de préférer ici la vérité psychologique de Rigaud face à lair tout de même un peu « absent » de Krüger... De près, le travail de lartiste catalan prends tout son sens : Rigaud a peint le visage et la main, après avoir esquissé le schéma global. Comme pour la version du portrait de la famille Le Juge du musée de Perpignan, on voit bien ici, de manière émouvante, les traits desquisse qui transparaissent dans le bas de la perruque et sur l'épaule. 

Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis (détail) - 1709 © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

Hyacinthe Rigaud - Portrait de Jean-Baptiste de Magnianis (détail) - 1709 © photo Guillaune Onimus. Boquet & Marty de Cambiaire Fine Art

Au sein du corpus de lŒuvre de Rigaud, le portrait de Magnianis renvoie indéniablement au portrait présumé de Pierre de Monthiers, en manteau brun doublé de brocard, vendu à Versailles en 1988, et que nous avions publié en 2004 et sur lequel nous reviendrons[24].

Hyacinthe Rigaud - Portrait présumé de Pierre V de Monthiers - 1709 - collection particulière © Stéphan Perreau

Hyacinthe Rigaud - Portrait présumé de Pierre V de Monthiers - 1709 - collection particulière © Stéphan Perreau

Enfin, et reprenant Hendrick van Hulst, premier biographe de Rigaud qui fit le catalogue de son œuvre gravée, Roman évoqua également une estampe anonyme et non datée daprès leffigie de Magnianis, que nous avons pu voir dans une collection particulière il y a quelques années[25].

Très récemment, les commissaires priseurs Dufreche et HDV des Chaprais à Besançon ont mis en vente une miniature sur ivoire (lot 195, 4,5 x 5,5 cm) dont l'identité leur demeurait inconnue. Une comparaison immédiate avec l'effigie de Magnianis permet de reconnaître le même modèle, notamment grâce à ses sourcis très prononcés et au noeud rouge dans la perruque.

 

École française du XVIIIe siècle. Portrait de Monsieur de Magnianis, miniature sur ivoire © d.r.

École française du XVIIIe siècle. Portrait de Monsieur de Magnianis, miniature sur ivoire © d.r.

[1] Catalogue de l’exposition « Tableaux français du 17ème au 19ème siècle », 4 - 8 novembre 2011, n°6, p. 26-29, ill. p. 2 & 27 (notice de Laurie Marty de Cambiaire et Stéphan Perreau) ; Stéphan Perreau, Hyacinthe Rigaud, le peintre des rois, Montpellier, 2004 (2012), ill. p. 47, p. 241.

[2] J. Roman, Le livre de Raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 145.

[3] Mémoires du chevalier de Quincy publiés pour la première fois pour la Société de l’histoire de France par Léon Lecestre, Paris, 1899, t. II, p. 26.

[4] Peint par Rigaud en 1698. Paiement inscrit aux livres de comptes en 1698 sans le prix (rajout de Hulst : « M. le duc de Vendome. Le fonds de J. Parrocel »). J. Roman, 1919, p. 63.

[5] « Campistron, né à Toulouse en 1656, acquit une grande réputation dans la république des lettres et même dans l'imitée, principalement à la bataille de Steinquerque ; il étoit de l’Académie Françoise, où il fut reçu en 1701 ; il mourut d’apoplexie à Toulouse, sa patrie en 1723. Il a fait sept tragédies, une comédie et un opéra ». Charles Philippe d'Albert Luynes, Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XV (1735-1758), tome XIII, Paris, Didot, 1863, (février 1756), p. 410-11.

[6]André-François-Joseph Borel d’Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe, Paris, Monaco, 1843, p. 279.

[7] Paiement inscrit aux livres de comptes en 1691 (188 livres). Huile sur toile d’après Rigaud. H. 198 ; L. 135 cm. Paris, musée de l’armée, hôtel des Invalides. Inv. 13273. Roman, 1919, p. 26 ; Perreau, op. cit.,  2004 (2012), p. 47-48, repr. p. 48, fig. 34.

[8] Citée dans M. Gaultz de Saint-Germain, Lettres de madame de Sévigné, de sa famille, et de ses amis, Paris, Dalibon, 1823, tome XI, p. 176.

[9] Charles Philippe d'Albert Luynes, Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XV (1735-1758), tome XIII, Paris, Didot, 1863, (février 1756), p. 410-11.

[10] Saint Simon, Mémoires, t. V, Paris, Sautelet, 1829, p. 42.

[11] André Le Glay, Lettres du maréchal de Tessé au prince Antoine 1er de Monaco, Monaco, Paris, 1917, p. 137.

[12] Cité dans Philippe Hrodej, L’amiral du Casse : l’élévation d’un Gascon sous Louis XIV, Paris, Librairie de l’Inde, 1999, vol. II, p. 608.

[13] Inventaire sommaire des archives diplomatiques, correspondance politique, section Espagne, Paris, 1908, p. 176.

[14] Testament du duc de Vendôme. Paris, bibliothèque nationale, manuscrit Glairambault 1160, fol. 106 : « A M. Magnani, mon secrétaire, autres six mille francs de pension annuelle sa vie durant ».

[15] Favre-Lejeune (Christine), Les secrétaires du roi de la Grande chancellerie de France. Dictionnaire biographique et généalogique (1672-1789), Paris, 1986, t. I, p. 877, 912, 1149.

[16] Selon l’armorial de d’Hozier, il portait « D’azur, au chevron d'or, accompagné de trois papillons de même ».

[17] Pierre Lemau de La Jaisse, « Chevaliers de Saint Michel suivant l’ordre de leur réception en décembre 1740 », Septième abrégé de la carte générale du militaire de France, Paris, 1740, p. 36.

[18] Narbonne. Inventaire des archives communales antérieures à 1790. Séries AA (Cartulaires), F°43, lettre du 27 mai de M. Bernage.

[19] Ibid. F°12.

[20] Almanach Royal, Paris, 1722, p. 94 : « De Magnani, rue des Blancs-Manteaux »

[21] Narbonne. Inventaire des archives communales antérieures à 1790. Séries AA, op. cit., F°257, 3 août 1727.

[22] J. Roman, op. cit., p. 155.

[23] Voir sur ce sujet : Jean de Cayeux, « Rigaud et Largillierre, peintres de mains », Études d’art publiées par le musée national des Beaux-Arts d’Alger, vol. 6, Alger, 1951.

[24] Huile sur toile. H. 96 ; L. 65. Vente Versailles, Palais des Congrès, 28 février 1988. Perreau, op. cit., 2004 (2012), p. 185, repr. fig. 161.

[25] « Catalogue de l’œuvre gravé du sieur Hyacinthe Rigaud, rangé selon l’ordre des temps qu’ont été faits les tableaux d’après lesquels les estampes qui composent cet œuvre ont été gravées ; avec les noms du graveur de chacune, l’année qu’elle a été produite et les autres éclaircissements nécessaires », dans Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des Membres de l’Académie de Peinture et de Sculpture, Paris, II, 1854, p. 188 (« Magnanis, secrétaire du roi. Grand bust[e] avec une main »).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Catalogue de l’exposition « Tableaux français du 17ème au 19ème siècle », 4 - 8 novembre 2011, n°6, p. 26-29, ill. p. 2 & 27 (notice de Laurie Marty de Cambiaire et Stéphan Perreau) ; Stéphan Perreau, Hyacinthe Rigaud, le peintre des rois, Montpellier, 2004 (2012), ill. p. 47, p. 241.

[2] J. Roman, Le livre de Raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 145.

[3] Mémoires du chevalier de Quincy publiés pour la première fois pour la Société de l’histoire de France par Léon Lecestre, Paris, 1899, t. II, p. 26.

[4] Peint par Rigaud en 1698. Paiement inscrit aux livres de comptes en 1698 sans le prix (rajout de Hulst : « M. le duc de Vendome. Le fonds de J. Parrocel »). J. Roman, 1919, p. 63.

[5] « Campistron, né à Toulouse en 1656, acquit une grande réputation dans la république des lettres et même dans l'imitée, principalement à la bataille de Steinquerque ; il étoit de l’Académie Françoise, où il fut reçu en 1701 ; il mourut d’apoplexie à Toulouse, sa patrie en 1723. Il a fait sept tragédies, une comédie et un opéra ». Charles Philippe d'Albert Luynes, Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XV (1735-1758), tome XIII, Paris, Didot, 1863, (février 1756), p. 410-11.

[6]André-François-Joseph Borel d’Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe, Paris, Monaco, 1843, p. 279.

[7] Paiement inscrit aux livres de comptes en 1691 (188 livres). Huile sur toile d’après Rigaud. H. 198 ; L. 135 cm. Paris, musée de l’armée, hôtel des Invalides. Inv. 13273. Roman, 1919, p. 26 ; Perreau, op. cit.,  2004 (2012), p. 47-48, repr. p. 48, fig. 34.

[8] Citée dans M. Gaultz de Saint-Germain, Lettres de madame de Sévigné, de sa famille, et de ses amis, Paris, Dalibon, 1823, tome XI, p. 176.

[9] Charles Philippe d'Albert Luynes, Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XV (1735-1758), tome XIII, Paris, Didot, 1863, (février 1756), p. 410-11.

[10] Saint Simon, Mémoires, t. V, Paris, Sautelet, 1829, p. 42.

[11] André Le Glay, Lettres du maréchal de Tessé au prince Antoine 1er de Monaco, Monaco, Paris, 1917, p. 137.

[12] Cité dans Philippe Hrodej, L’amiral du Casse : l’élévation d’un Gascon sous Louis XIV, Paris, Librairie de l’Inde, 1999, vol. II, p. 608.

[13] Inventaire sommaire des archives diplomatiques, correspondance politique, section Espagne, Paris, 1908, p. 176.

[14] Testament du duc de Vendôme. Paris, bibliothèque nationale, manuscrit Glairambault 1160, fol. 106 : « A M. Magnani, mon secrétaire, autres six mille francs de pension annuelle sa vie durant ».

[15] Favre-Lejeune (Christine), Les secrétaires du roi de la Grande chancellerie de France. Dictionnaire biographique et généalogique (1672-1789), Paris, 1986, t. I, p. 877, 912, 1149.

[16] Selon l’armorial de d’Hozier, il portait « D’azur, au chevron d'or, accompagné de trois papillons de même ».

[17] Pierre Lemau de La Jaisse, « Chevaliers de Saint Michel suivant l’ordre de leur réception en décembre 1740 », Septième abrégé de la carte générale du militaire de France, Paris, 1740, p. 36.

[18] Narbonne. Inventaire des archives communales antérieures à 1790. Séries AA (Cartulaires), F°43, lettre du 27 mai de M. Bernage.

[19] Ibid. F°12.

[20] Almanach Royal, Paris, 1722, p. 94 : « De Magnani, rue des Blancs-Manteaux »

[21] Narbonne. Inventaire des archives communales antérieures à 1790. Séries AA, op. cit., F°257, 3 août 1727.

[22] J. Roman, op. cit., p. 155.

[23] Voir sur ce sujet : Jean de Cayeux, « Rigaud et Largillierre, peintres de mains », Études d’art publiées par le musée national des Beaux-Arts d’Alger, vol. 6, Alger, 1951.

[24] Huile sur toile. H. 96 ; L. 65. Vente Versailles, Palais des Congrès, 28 février 1988. Perreau, op. cit., 2004 (2012), p. 185, repr. fig. 161.

[25] « Catalogue de l’œuvre gravé du sieur Hyacinthe Rigaud, rangé selon l’ordre des temps qu’ont été faits les tableaux d’après lesquels les estampes qui composent cet œuvre ont été gravées ; avec les noms du graveur de chacune, l’année qu’elle a été produite et les autres éclaircissements nécessaires », dans Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des Membres de l’Académie de Peinture et de Sculpture, Paris, II, 1854, p. 188 (« Magnanis, secrétaire du roi. Grand bust[e] avec une main »).

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