Le portrait d'« Il eccellentissimo signor Stefano Gentile » par Hyacinthe Rigaud
08 oct. 2012Hyacinthe Rigaud - portrait de Stefano Gentile (1709) - Coll. part. © d.r.
Une fois n’est pas coutume, c’est un Rigaud au regard doux et à la prunelle pétillante qui sera mis en vente à Milan, le 10 octobre prochain sous le lot 454, par la maison Il Ponte[1]. Jusqu’ici conservé dans une collection privée piémontaise, ce portrait « dans son jus » était connu des chercheurs grâce à une photographie ancienne conservée au centre de documentation des archives culturelles de Gênes. L’œuvre, que nous avions également présenté dans un récent article, fut publiée pour la première fois en 2001 par le professeur Daniele Sanguineti[2]. Elle porte au dos une signature et une localisation de l’atelier de l’artiste, prouvant qu’elle était bien destinée à un client étranger : « Peint par Hyacinthe Rigaud à Paris 1709 ». Cette indication et son lieu de conservation avaient donc très vite permis à son « inventeur », d’identifier le modèle comme étant Stefano Gentile (m. 1711), envoyé extraordinaire de la République de Gênes à Paris de 1705 à 1709, dont le paiement du portrait est répertorié dans les livres de comptes de Rigaud à la date de 1709 : « Mr le comte Genty envoyé de Genne » pour 150 livres[3].
Sanguineti étudia très tôt l’histoire féconde des relations entre les modèles génois et les peintres français, principalement François de Troy, Nicolas de Largillière et, surtout, Hyacinthe Rigaud. Dans le cadre de la Guerre des Réunions, et parce qu’elle semblait trop complaisante envers les espagnols et les hollandais, Gênes avait subi en mai 1684 un mémorable bombardement de la part d’une flotte française bien décidée à mater la frondeuse Cité. Ce ne fut qu’au prix de sa destruction quasi totale que la ville se rendit, la ramenant sous le joug de Louis XIV.
Anonyme - Vue du bombardement de Gênes par Duquesne (1684)
Extrait des Plans des Villes et victoires prises et remportées sur les ennemis par les Armées des Très Chrétiens Roy de France et de Navarre Louis XIII et Louis XIV [...] dessinées sur les lieux par le Chevalier de Beaulieu le Donjon [Sébastien de Pontault de Beaulieu, seigneur de Beaulieu-le-Donjon (v. 1612-1674)]
Pour sceller l’allégeance, un traité fut signé à Versailles le 12 février 1685, redonnant la confiance de la France à la cité Italienne à condition, notamment, que le doge de Gênes, Francesco Maria Imperiale Lercari (1629-1712), se déplace de manière exceptionnelle à Versailles pour faire réparation au monarque français dans la galerie des Glaces en se prosternant devant son trône, ce qui fut fait le 15 mai 1685.
Claude Guy Hallé (1652-1736) - Réparation du doge de Gênes à Versailles le 15 mai 1685 (v. 1710). Versailles, musée national du château © d.r.
Selon Reboulet, la pompe royale dans laquelle le doge parut « ne servit qu’à rendre plus éclatante la réparation qu’il venoit faire. Le Roy le reçut sur son Trône en présence de toute la Cour. Le Doge revêtu des habits de sa dignité, aussi bien que les Sénateurs, parla couvert, les Senateurs ne l’étoient pas. Après avoir fait un magnifique éloge du Roy, dont il exalta les hautes qualités, il assura ce Prince de l’attachement constant de la République à sa Royale Personne, du regret sincère qu’elle avoit de lui avoir déplû, le pria d’oublier le passé, & lui demanda pour l’avenir l’honneur de ses bonnes grâces »[4]. L’événement fit grand bruit et donna lieu à la production de multiples œuvres d’art dont celle en bronze de Martin Desjardins, ami de Rigaud, qui choisit l’épisode pour l’un des médaillons de son monument à la gloire de Louis XIV de la place des Victoires.
Martin Van den Bogaert, dit Desjardins (1637-1694) - Soumission du doge de Gênes à Versailles (1685).
Paris, musée du Louvre © Stéphan Perreau
Mais le coup porté à Gênes permit surtout à l’art français d’occulter désormais dans le goût des vaincus, les austères représentations flamandes de l’ancien allié, et de proposer des postures plus volubiles, plus sophistiquées. Le portrait tel que le voulait Rigaud devint ainsi l’un des maîtres étalons du portrait italien et on renverra aux travaux pionniers et complets de Sanguineti pour la place de l’art de Rigaud à Gênes. Rappelons simplement que l’on vit passer dans son atelier en 1695 le marquis Lomellini et le prince de Lixheim, « parent de la maison Doria » mais aussi Alexandre Grimaldi, « noble génois » qui revint solliciter le peintre en 1696. En 1698 se sera au tour d’Ippolito Durazzo, sénateur de la République de Gênes de 1685 à 1687 et de 1705 à 1707, accompagné du marquis Gian-Francesco Pallavicini-Grimaldi, Négociateur au traité de Ryswick depuis 1697. En 1703 et 1708 passe le marquis Paolo Girolamo Pallavicino suivi, en 1704, de l’ambassadeur Anton Giulio II Brignole-Sale. En 1705, un gentilhomme de la suite de Gentile, « Monsieur Bourdin » pousse la porte de l’atelier, accompagné du marquis de Catano et du bailly Giovanni-Battista Spinola. Au même moment, le turbulent duc de Mantoue débarque à Paris avec son épouse, pour deux spectaculaires effigies dont nous avons récemment retrouvé les originaux. En 1707, Giovanni Lorenzo Verzura, agent génois des Brignole-Sale et des Durazzo à Paris de 1688 à 1716 acquiert son buste. En 1711, c’est au tour de Niccolò Durazzo, ministre résident de la république de Gênes à Paris depuis 1711. Il faudra ensuite attendre 1739 pour que le nouvel ambassadeur de Gênes, Giovanni Francesco III Saverio Brignole-Sale et son épouse ne sollicitent Rigaud.
Cependant, et dès 1699, Giuseppe Imperiale Lecari (1687-1759), petit fils du Doge humilié quatorze ans plus tôt, avait payé à l'artiste, et à l'occasion de son Grand Tour, un buste ovale tout à fait séduisant.
Hyacinthe Rigaud et Claude Bailleul - portrait de Giuseppe Imperiale Lecari (1699).
Localisation actuelle inconnue (détail) © Daniele Sanguineti
L'œuvre allait rejoindre dans la collection Lecari une immense effigie en pied du vieux Doge, due au célèbre peintre italien Giovanni Maria Dellepiane, « il Mulinaretto » (1660-1745), pièce qui n’est pas sans rappeler le portrait de Louis XIV en costume de sacre peint en 1701 par notre Catalan... Mais rien d’étonnant à cela finalement, quant on sait combien le Mulinaretto avait été influencé par Rigaud dont il copia, singea et dupliqua les créations à Gênes, ainsi que l’a maintes fois démontré le professeur Sanguineti, spécialiste de cet artiste.
À gauche : Hyacinthe Rigaud - portrait de Louis XIV en costume royal (1701). Paris musée du Louvre © photo Stéphan Perreau
À droite : Giovanni Maria Dellepiane, « il Mulinaretto » - portrait de Francesco Maria Imperiale Lercari (1705). Gênes, palazzo rosso © Daniele Sanguineti
Pour apporter du crédit à ce constat, il suffira de se rappeler le portrait peint par le Mulinaretto du « Magnifico » Giorgio III Doria (1663-1746), époux depuis le 24 avril 1689 de Teresa Gentile (m. 1738), fille de Stefano. L’attitude reprenait sans aucun scrupule, avec variantes et en sens inverse, le portrait du Grand Dauphin peint par Rigaud en 1697…
Sanguineti avait également redécouvert, dès 2000, une copie du portrait de Stefano Gentile (qu’il jugeait avec raison nettement moins qualitative), sans doute exécutée par un artiste Italien qui avait néanmoins repris avec une certaine précision la cicatrice labiale supérieure droite du modèle[5]. A l’occasion d’une récente étude sur les portraits génois de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècles, l’historien de l’art revenait sur ce détail anatomique[6], précisant qu’il ne pouvait s’agir, comme on avait pu le lire dans une publication de 2003, du portrait du marquis Imperiali peint par Rigaud en 1699[7].
Hyacinthe Rigaud et Claude Bailleul - portrait de Stefano Gentile (1709).
Coll. part. © Daniele Sanguineti
Comme nous l’avons montré dans notre article sur les « gentilhommes de Rigaud », la vêture employée ici pour le portrait de Stefano Gentile est classique, idéalement enveloppante, montrant le modèle habillé d’un large manteau aux plis efficacement agencés. Elle fut élaborée selon le principe de l’habillement répété attesté par les comptes de Rigaud qui résonnent encore des participations de l’aide d’atelier Claude Bailleul. Ce dernier fut payé à rebours, en 1710 puis en 1712[8], pour avoir habillé le buste, hormis la cravate. Le comte Gentile (ou le marquis selon les sources écrites), paya également à Rigaud la même année un buste de son épouse, Maria Teresa Pinelli, Comtesse Palatine, Marquise de Cività Sant’ Angelo (m. 1709), d’un format sans doute similaire compte tenu des 150 livres encaissés. Si le portrait est aujourd’hui non localisé, on suppose que son ordonnance devait être plus complexe que celui de son époux, nécessitant ainsi la participation de deux aides. Dès 1708, l’aide Delaunay avait en effet reçu sept livres pour avoir « habillé Made l’ambassadrice »[9] et, l’année suivante, Bailleul avait poursuivi le travail sur le vêtement tout en ébauchant même la tête[10].
Les Gentile se munissaient ainsi de deux portraits pensés « en pendant » et d’un effet visuel sans doute saisissant, à l’instar de ces deux ovales anonymes conservés en collection privée génoise. S'ils sont, selon nous, nettement imputables sinon à l’art d'un Giovanni Enrico Vaymer (1665–1738) du moins à celui d’un Domenico Parodi (1668-1740), ils singent de manière confondante des habillements inventés à Paris par Hyacinthe Rigaud. C’est notamment le cas du portrait masculin qui reprend l’habillement du portrait de Nicolas Le Baillif dit « Mesnager » (1658-1714), peint en 1698 pour 140 livres[11].
Domenico Parodi (?) - portrait d'homme et de femme. Gênes, coll. part. © Daniele Sanguineti
D’une ancienne famille génoise dont plusieurs branches firent souche en Corse, Stefano Gentile, sénateur de Gênes dès 1694, avait hérité de ses ayeux de solides qualités de négociateur. Son père, Costantinio de même que son grand-père Gio Andrea, s’étaient en effet déjà illustrés dans des missions diplomatiques, notamment à la cour d’Espagne[12]. Le caractère avenant de Stefano, ainsi que ses qualités jugées suffisantes, le firent choisir du corps électoral pour représenter sa cité italienne auprès de Louis XIV. La princesse Palatine, truculente belle-sœur du roi bien connue pour ses réparties et son franc-parler, s’ouvrit à l’abbé Guillaume Dubois dans l'une de ses lettres du 4 octobre 1706, de l’effet que fit sur elle cet Italien lorsqu’elle le vit à Versailles : « Je trouve le comte Gentile si poli et si honnête, que je serrai ravie si on lui peut faire plaisir à ma prière »[13]. Les gazettes parisiennes s’en firent également l’écho tel le Mercure galant d’octobre 1708 : « Mr le Comte de Gentile est noble Genois, & sa Maison est des plus anciennes & des plus illustres d’Italie. Dame Blanche Maria Therese Pinelli, Comtesse Palatine, Marquise de Civita Sant Agiolo [sic] son épouse, est aussi noble Génoise, & sa Maison n’est pas moins illustre en Italie, que celle de Monsieur le Comte son époux. Leurs manières honnestes & engageantes, aussi bien que leur esprit, leur ont attiré icy depuis leur arrivée l’estime de tous ceux qui ont eu occasion de les connoistre particulièrement, & même des personne qui n’ont eu que le plaisir de les entendre parler en conversation. Enfin l’on peut dire qu’ils font généralement estimez de toute la Cour » (p. 111-114).
Jacques Nicolas Bellin (1703-1777) - Plan de la ville de Gênes (1763).
Coll. part. © Stéphan Perreau
Stefano Gentile testa donc à Gênes le 2 mai 1696, devant le notaire Domenico Ponte, afin de mettre en ordre ses affaires[14] et, le 10 mars 1705 selon le marquis de Sourches, il se présenta à Versailles : « Le 10, le marquis Gentile, envoyé de Gènes, eut sa première audience du Roi dans son cabinet, et ensuite l'envoyé de Mantoue eut une audience secrète[15]. »
Le baron de Breteuil, célèbre introducteur des ambassadeur de Louis XIV, avait toutefois eu quelques difficultés à obtenir satisfaction de Gentile dont les manières lui semblèrent peut orthodoxes pour le protocole français. Dans ses Mémoires, il relate la Ruse du marquis Gentile, envoyé de Gênes pour se soustraire au cérémonial de 1705, passage qui fait entrevoir ce par quoi devaient passer les ambassadeurs en visite à Versailles[16].
En octobre 1708, le Mercure Galant nous a également laissé un récit du baptême à Versailles d’un fils des Gentile, montrant l’estime que Louis XIV faisait de l’ambassadeur : « Le fils de Monsieur Gentile, Comte de Tagliolo, Envoyé Extraordinaire de la République de Gènes, a esté tenu sur les Fonts par Monseigneur le Dauphin, & par Madame la Duchesse de Bourgogne. Il estoit né à Paris le 11 Juillet, & avoir este ondoyé le 18 à l’Hostel de Son Excellence par Mr Thiboust, Vicaire de Saint Roch. Voicy ce qui se passa le jour du Baptême qui fut fait le 29 Septembre. II fut mené à Versailles, & porté dans la Salle des Ambassadeurs, d'où il fut conduit par Mr de Saintot introducteur des Ambassadeurs, dans la Chapelle du Roy à l’issue de la Messe que Monseigneur le Dauphin & Madame la Duchesse de Bourgogne avoient entendue dans la Tribune, & après laquelle ce Prince & cette Princesse descendirent dans le bas de la Chapelle, où Mr le Curé de Versailles qui assista à la Cérémonie, avoit fait apporter les Fonts baptismaux. Cette Cérémonie fut faite par Mr l’Abbé d’Entragues, Aumônier du Roy, & ce jeune Seigneur rue nommé Louis, par Monseigneur le Dauphin. Plusieurs personnes de la première distinction s’y trouvèrent, & la Cour y parut, aussi brillante que nombreuse ; de manière que tout se passa avec l’éclat qui peut accompagner de pareilles Cérémonies, & ensuite Monsieur le Comte & Madame la Comtesse de Gentile, allèrent remercier Monseigneur le Dauphin & Madame la Duchesse de Bourgogne, de l’honneur qu’ils leur avoient fait ; & ce Prince & cette Princesse leur répondirent, qu’ils estoient ravis et avoir trouvé cette occasion de leur faire plaisir ; & Monseigneur ayant ajouté qu’il souhaitoit bien du bonheur a l’Enfant, Madame la Comtesse de Gentile repartit, son bonheur a commencé dés aujourd’huy. Cette réponse fut applaudie de tous ceux qui l’entendirent ; aussi doit on avouer qu’on n’en peut faire une plus spirituelle, en moins de paroles. Outre les marques de libéralité que les Parains & Maraines donnent en de pareilles occasions, & qui furent très grandes, Monseigneur envoya un très beau Brillant au jeune Comte à qui il venoit de donner son nom. »
Tout comme ses compatriotes, le marquis Lomellini et le duc de Mantoue, Gentile reçut de Louis XIV un médailler de l’Histoire du roi avant de prendre congé le 3 septembre 1709 : « Ce jour-là, le marquis Gentile, envoyé de Gênes, vint dans les carrosses du Roi prendre son audience de congé ; il parla à Sa Majesté dans son cabinet pathétiquement, suivant le goût italien et ensuite il lui fit un petit compliment en français ; il parla aussi fort bien à la duchesse de Bourgogne et à Madame, Monseigneur et les princes étant absents »[17].
La marquise était préalablement morte à Paris, le 27 mai 1709, laissant à ses enfants en héritage le château de Tagliolo Monferato[18] : « La comtesse Gentile, femme de l’envoyé de Gênes, mourut samedi à Paris, n’ayant été malade que deux jours. Elle tenoit une bonne maison à Paris, où la meilleure compagnie s’assembloit deux fois la semaine, et vivoit très magnifiquement ; elle y est fort regrettée. »
Quant à Stefano Gentile, il mourut à Gênes le 2 février 1711[19].
[1] Huile sur toile ovale, 93,5 x 65 cm.
[2] Daniele Sanguineti, « Il ritratto di Suzanne Henriette d’Elbeuf di Rigaud a Genova : fortuna dei modelli francesi e indagine sulla ritrattistica genovese del Settecento », Suzanne Henriette d’Elbeuf, ultima duchessa di Mantova. Storia di un ritratto e della sua fortuna, catalogue de l’exposition de Mantoue, 21 décembre 2001 – 27 janvier 2002, Mantoue, Amici di Palazzo Te e dei Musei Mantovani, 2001, p. 55-56.
[3] Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, ms. 624, f°29. Joseph Roman, Le livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 144.
[4] Reboulet, Histoire du règne de Louis XIV surnommé le Grand, Roy de France, par M. Reboulet, docteur ès droit, t. II, Avignon, 1744, p. 332.
[5] Gênes, coll. Olivari. CDAISG, Archives photographiques, n°8063. Daniele Sanguineti, « Sotto il segno di Rigaud : modelli, suggestioni e prototipi francesi nella ritrattistica di pimo Settecento a Genova », Bullettino dei Musei Civici Genovesi, 2000, 65, p. 28, note 1.
[6] Daniele Sanguineti, Genovesi in posa, Collana di Studi, Gènes, 2011, p. 36-37.
[7] Collectif, « Genova e il ritratto francese (1690-1740) », Genova e la Francia. Opere, artisti, committenti, collezionisti, Cinisello Balsamo, 2003, p. 211.
[8] Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, ms. 625, f°26 v° (« habillé Mr l’envoyé de Gennes », 10 livres) ; ibid., f°30, 1712, « habillé l’envoyé de Gènes hors la cravatte », 12 livres. Roman, 1919, op. cit., p. 155, 166.
[9] ibid., ms. 625, f°24 v°.
[10] ibid., ms. 625, f°26, 1709 (« ébauché la teste de mad. l’envoyée de Gennes, un jor », 3 livres) & f°26 v°, 1710 (« habillé Mad. l’envoyée de Gennes », 10 livres). Roman, 1919, p. 142, 144, 149, 155.
[11] Stéphan Perreau, Hyacinthe Rigaud, le peintre des rois, Montpellier, 2004 , p. 44 [inédit] ; Sanguinetti, 2011, p. 36-37.
[12] Christoph Weber, Genealogien zur Papstgeschichte, Heisemann, Stuttgart, 1999, vol. 29, n°4.
[13] Dirk Van der Cruysse, Lettres françaises, Fayard, 1989, p. 313.
[14] Liana Saginati, « L’archivio dei Doria di Montaldeo, Registri contabili, manoscritti genealogici e pergamene », Quaderni del Centro di Studi e Documentazione di Storia Economica, Gênes, 2004, p. 101.
[15] Mémoires du marquis de Sourches, Hachette, 1889, vol. 9, p. 192.
[16] Le magasin de Librairie, II, Paris, 1859, p. 617-619.
[17] Mémoires du marquis de Sourches, Hachette, 1892, vol. 12, p. 52.
[18] Feuillet de Conches, Journal du marquis de Dangeau, Paris, 1857, t. 12, p. 424.
[19] Mercure de France, mars 1711, p. 106.