1295271583834500.jpeg

Anonyme d'après Hyacinthe Rigaud : Vertumne et Pomone © Artcurial

 

Une petite toile d’après la gravure que Michel Dossier fit en 1709 du portrait d’Anne Varice de Vallères, peint par Rigaud de 1703, est passée en vente chez Artcurial, le 4 février dernier (lot 233). Si ce petit opus, assez faible en qualité, n'atteind pas l'emphase de l'original, conservé au château de Terre-Neuve, (Fontenay-le-Comte), il est l’occasion d’évoquer un thème tiré des Métamorphoses d’Ovide (XIV, 623 ff), thème qui fut très prisé des artistes du XVIIIe siècle, et particulièrement les peintres. L'histoire permet ici à Rigaud de dépasser le simple portrait.

 

1703 - Anne Varice de Valières (Fontenay-le-Comte)

Hyacinthe Rigaud : Portrait de Madame de La Ravoye en Pomone - 1703 - Château de terre-Neuve, coll. Fonteniou © photo S. Perreau

 

Pomone, nymphe romaine à la beauté légendaire et divinité des fruits restait désespérément insensible aux élans amoureux de Vertumne, dieu des fruits et des jardins. Celui-ci, possédant le don de changer d’apparence, prit la forme d’une vieille femme pour la séduire et tenter alors de lui ouvrir les yeux sur l’urgence des plaisirs et la fugacité de l’âge ; les deux divinités incarnant, à la fois, l’idée de la fécondité de la terre et du retour des saisons. Vertumne vint alors complimenter Pomone sur les fruits de ses arbres. Il montra un orme enlacé par une vigne, plaida la cause de l'amour et se révéla sous son vrai visage, resplendissant de jeunesse et de santé. Pomone n'y résista pas, et s'éprit de lui. Le récit que fit Ovide des amours de Vertumne et Pomone fut un prétexte aux peintres à la représentation des jardins fleuris et des vergers tout en retraçant l’émotion de l’amour[1].

 

« Déjà Procas tenait le sceptre sur le mont Palatin. Sous son règne vivait Pomone. Parmi les Hamadryades du Latium, aucune ne fut plus habile dans la culture des jardins, aucune ne connut mieux celui des vergers; et de son art vient le nom qu'elle porte. Elle n'aime ni la chasse dans les forêts, ni la pêche au bord des rivières. Seuls les champs et les arbres, chargés de fruits, peuvent lui plaire. Sa main n'est point armée du javelot : elle porte une faucille recourbée, et tantôt élague des branches inutiles, tantôt émonde des rameaux qui s'étendent trop loin; tantôt insère, dans l'écorce entrouverte, une tige étrangère, et fait porter à un arbre des fruits qui croissent sur un autre. Elle prévient la soif des plantes, et arrose les filaments recourbés d'une racine amie de l'onde : ce sont là ses plaisirs et ses soins. Elle ignore l'amour, mais craignant la rudesse de l'habitant des champs, elle entoure ses jardins de remparts de verdure, et en défend l'entrée aux hommes qu'elle fuit. Que ne tentèrent point, pour conquérir ses charmes, les Satyres, jeunesse folâtre et dansante; les Pans, dont le pin couronne la tête; Silvain, toujours jeune dans ses vieilles années; et le dieu difforme des jardins, qui de sa faux écarte les voleurs ! […]Vertumne, avec plus d'amour, n'était pas plus heureux. Combien de fois, pour chercher les regards de Pomone, il prit l'habit du rude moissonneur, et courba sa tête sous le poids des gerbes ! Combien de fois, couronné de guirlandes de foin, il offrit l'image du faucheur sortant de la prairie ! Souvent, armé d'un aiguillon, il semblait ramener de la charrue des bœufs au pas tardif ; souvent, la serpe en main, on eût dit qu'il venait d'émonder un arbre ou de façonner la vigne. Parfois, chargé d'une échelle, il paraissait aller cueillir des fruits. Tantôt, avec l'épée, c'était un soldat; tantôt, avec la ligne, c'était un pêcheur. C'est ainsi que, cent fois, changeant de forme, il parvenait à voir Pomone, et à contempler les trésors de sa beauté. »

 

De forme chantournée dans sa partie supérieure, (H. 20,6 ; L. 16,3 cm) la toile d’Artcurial avait déjà été proposée à la vente à l’hôtel Drouot chez Delvaux, le 18 décembre 2009 (lot. 260) et n’avait par trouvé preneur. De 2000 € l’estimation passait en février à 1200 - 1500 €, baisse psychologique suffisante pour que l’œuvre parte à 1400. Comme bien souvent, ce petit objet, somme toute d’une qualité moyenne[2], a été acquise par la galerie parisienne Clavière qui, dès le 7 février la mettait en vente sur le site Ebay. Le prix d’appel de 1 € fut rapidement dépassé pour atteindre 2350 €… comme quoi, il y a bien un marché parallèle à Drouot, dans lequel on fait croire au client des choses curieuses ; je cite « Estimation environ : 5800 € (vendu avec un prix de réserve réaliste) ». Le commentaire, souhaitant appuyer le caractère « charmant du sujet » eut sans doute raison de noter le « beau cadre d'origine de forme chantourné » ayant « conservé son crochet ancien en fer forgé »… Mais cela fait finalement cher le fer forgé. 

 

Justement, quelques mois plus tôt, le 26 mars 2010 (lot. 106), le marché de l’art revoyait une autre toile, qui malgré son évidente raideur, était tout de même plus fidèle à l’original et copiée dans le même sens[3].  

 

1703---Anne-Varice-de-Valieres--Monaco--Piasa-.jpeg

Madame de La Ravoye. Copie d'après Rigaud - collection privée © Piasa

 

Passée en vente à Drouot dans les année 70, on la retrouvait en vente Sotheby’s à Monaco le 21 juin 1987 (lots 374, avec son pendant, le portrait de Madame Pecoil) puis chez le même commissaire priseur, le 17 juin 1989 (lot 575). Le numéro provenait de l’ancienne collection Henri Rabeau. Estimé 4 000 à 6 000 €, il faisait 4 709 €.

 

La toile originale qui n’est pas, comme chacun sait, une « autre version », est donc conservée au Château de Terre-Neuve, à Fontenay-le-Comte en Vendée. Elle était connue au moins depuis 1963, date à laquelle Boris Lossky la publia dans le Bulletin de la société de l’histoire de l’art Français grâce à un article intitulé « Identification du portrait de Mme Neyret de La Ravoye par Hyacinthe Rigaud »[4]. De vastes proportions (H. 143 ; L. 108 cm), l’œuvre fut peinte en 1703 et a été inscrite dans les livres de comptes de l'artiste contre un paiement de 600 livres (« Made de Laravoye »[5]), somme relativement modeste ou une cette composition historiée. Elle n'était pas sans rappeler certaines compositions légèrement antérieures de peintres qui optèrent toujours pour la figuration de Pomone dans un habillement mythologique, à l'instar de cet anonyme du musée de Dijon.

 

 

Pomone-Dijon.jpg

Ecole française du XVIIIe siècle : Portrait d'une femme en Pomone (dite « La princesse de Lorraine, abbesse de Remiremont » ). Dijon, musée des Beaux-arts. Inv 2721 © François Jay

 

Il restait donc à découvrir l'oeuvre de Rigaud, si célèbre en son temps qu'elle passa les Alpes pour faire les heureux jours des copistes Génois...

En compagnie de deux amis conservateurs et par un beau jour ensoleillé d’octobre 2003, nous avons eu la chance d’admirer le tableau, lors d’une visite au château de Terre-Neuve où M. de Fonteniou nous fit les honneurs d’une visite particulière de ses collections. Le temps était idéal et nous avons pu prendre plusieurs clichés tout en examinant attentivement l’œuvre, avant de la publier à notre tour dans notre ouvrage sur l’artiste[6].

 

 

4

Hyacinthe Rigaud : Portrait de Madame de La Ravoye (détail) - 1703 - Château de Terre-Neuve, coll. Fonteniou © S. Perreau

 

Exposée au Salon de 1704[7], le portrait de Madame de La Ravoye avait obtenu un certain succès et fut donc rapidement gravé, en contrepartie, décrite comme « figure jusqu’aux genoux sous celle de Pomone, groupée avec une autre qui représente Vertumne, mais qui n’est que de simple accompagnement, n’étant pas portrait. L’estampe de la grandeur ordinaire est sans inscription[8]. » On y grava, dans la lettre, un quatrain du poète Gacon :

 

« Aux doux airs de le Peintre donne

A la vieille de ce tableau,

Je croirois Vertumne et Pomone

Le vray sujet de son pinceau.

 

Par cette fable avec adresse

Il prouve cette vérité :

Rien ne charme plus la vieillesse

Que la Jeunesse et la Beauté »[9].

 

 

1703 - Anne Varice de Valières (gr. Dossier)

Michel Dossier d'après Hyacinthe Rigaud - Portrait de Madame de La Ravoye - 1709 - collection particulière © S. Perreau

 

L’identité de la modèle était donc connu. Anne Varice de Valières, issue d’une vieille famille d’Anjou, avait épousé, en 1692, Jean Neyret de La Ravoye (mort le 23 juillet 1701), seigneur de Lisses et de Beaurepaire, également peint en 1694 par Rigaud[10]. Neyret, grand audiencier de France et receveur général des finances à Poitiers et de la marine (1692), était fin amateur d’art. Il possédait notamment l’Enlèvement des Sabines peint par Poussin en 1633 (New-York, Metropolitan Mumeum of Art) qu’il avait acheté en 1685 aux descendants de Marie Wignerod de Pontcourlay (1604-1675), duchesse d’Aiguillon. Il le revendit en 1698 à Bénigne Le Raguois de Bretonvilliers (1622-1700), receveur général des finances, maître des comptes puis président[11]. Anne Varice, quant à elle, était la fille de Louis Varice, sieur de Vallières, receveur général des Finances de la généralité de Tours depuis 1684 et nièce d'un fermier général.

 

En 1713, Anne Varice, veuve depuis 12 ans, vendit ses seigneuries de Lisses et de Courcouronnes (qu'elle avait acquises 50000 livres en 1707 du comte de Bailleul) à Jacques-Michau de Montaran de Montbrun, ancien trésorier des Etats de Bretagne, conseiller du Roi en sa cour de Parlement et Première chambre des Enquêtes, qui avait amassé une considérable fortune comme commissaire du roi auprès de la Compagnie des Indes.La belle Madame de la Ravoye mourut à son tour le 1er juillet 1732. Sa fille, Elisabeth, qui avait épousé le 13 mars 1711 Marc-Antoine Front de Beaupoil de Saint-Aulaire, marquis de Lanmary, devait bientôt la suivre dans la tombe, le 24 février 1738, tout juste âgée de 44 ans (Mercure français, p. 1225)...

 

Le portrait d'Anne Varice de Valières prouve que les représentations féminines de Rigaud n’eurent pas à pâtir de celles de son compatriote Largillierre, qui s’en était fait pourtant une spécialité. De plus, l’artiste catalan dépassait ici le simple portrait en historiant son modèle, la travestissant en Pomone conseillée par Vertumne.

 

picture.aspx.jpg

Pierre Dullin - Vertumne et Pomone - collection privée © Piasa

 

Ce thème courant en « peinture d’histoire », a particulièrement été à l’honneur durant tout le XVIIIe siècle, évoquant l’art des jardins, l’amour et la jeunesse. Quelques contemporains de l’artiste sacrifièrent également à cette mode tels Jean Ranc (Montpellier, musée Fabre), Jean-Baptiste Oudry[12], Robert Levrac de Tournières[13], Pierre Gobert[14] ou Pierre Dullin[15] pour ce citer qu’eux. Roman fit d’ailleurs une grossière erreur d’interprétation et de localisation de l’œuvre de Rigaud en la situant au musée de Tours, et en la confondant avec celle de Gobert….

 

Gobert Orléans Parabère

Pierre Gobert - portrait présumé de Mme de Parabère et de Louis d'Orléans, Régent de France en Vertumne et Pomone - collection privée © Sotheby's

 

En musique, le thème fut moins courant mais un catalan d’adoption, Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755), reprit à son compte un poème qu’il mit en musique dans son Second livre de Cantates françaises de 1737.

 

Boismortierop67.jpg

Joseph Bodin de Boismortier - Frontispice de l'opus 67 - 1737 - collection privée © Stéphan Perreau

 

Par son tableau, grand portrait flatteur d’une femme sûre de sa grâce, Rigaud se fait donc peintre d’histoire et semble suivre à la lettre le récit mythologique. Il choisit de représenter Anne Varice de Vallières jusqu’aux genoux, dans une ample robe aux plis et au drapé nerveux, assise sur un rebord de pierre, la main gauche appuyée sur celui-ci, la main droite légèrement cassée vers le bas, un doigt tendu.

 

5

Hyacinthe Rigaud : Portrait de Madame de La Ravoye (détail) - 1703 - Château de Terre-Neuve, coll. Fonteniou © S. Perreau

 

Près d’elle, une vieille femme semble la prévenir de la fugacité de l’âge, et par sa main droite levée, montre l’arbre d’où tombent quantité de grappes de raisin. Elle tient dans sa main gauche une longue canne de roseau. On admirera, outre l’aspect bienveillant de cette femme âgée, le subtil jeu d’ombre créé sur son visage par le rabat de son bonnet, clin d’œil de Rigaud à l’école hollandaise des Van Dyck[16] et Rembrandt.

 

3

Hyacinthe Rigaud : Portrait de Madame de La Ravoye (détail) - 1703 - Château de Terre-Neuve, coll. Fonteniou © S. Perreau

 

Le fond du tableau est composé d’une vigne aux grappes de raisins mûrs à souhait, et d’une perspective sur une bâtisse fortifiée surplombant la mer, sorte d'allusion très nette aux fonctions de receveur général des finances de la marine qu'avait Monsieur de Vallières... Curieusement, à ce décor primitif, fut substitué dans l'estampe de Dossier, un portique terrestre, en demi-cercle, sur lequel différents personnages admirent un coucher de soleil stylisé par des rayons ascendants sur le ciel. Neyret mort depuis 8 ans, peut-être Anne Varice souhaita la représentation des jardins du château de Beaurepaire que son mari avait acquis en 1699 de M. Leclerc de Grandmaison. Auparavant, la seigneurie avait été vendue à la fin du XVIe siècle par Pierre de Gondi, évêque de Paris à Martin Langlois déjà seigneur de Beaurepaire. C’est ce dernier qui y fit construire l’un des plus beaux châteaux de la région agrémentés de jardins dessinés par Le Nôtre.

 

Portique Pomone Rigaud

Michel Dossier d'après Hyacinthe Rigaud - Portrait de Madame de La Ravoye (détail) - 1709 - collection particulière © S. Perreau

 

Force est de constater que Dossier, dans sa gravure, a su admirablement rendre la matière picturale de Rigaud. On ne sait comment, mais le cuivre de dossier se retrouva dans la vente après décès de Claude Drevet en 1782[17]. Dossier aurait-il travaillé sous la conduite de Drevet ?

 

Madame de La Ravoye eut au moins trois enfants, deux filles et un garçon qui s’unirent aux familles Beaupoil de Saint-Aulaire, marquis de Lanmary, aux Le Ragois de Bretonvilliers, aux Le Coigneux, marquis de Belâbre et aux Aubourg de Boury…

 

signature Anne Varice (curation et avis Cote AN Y4345) 10 0

Signature d'Anne Varice de Lalières sur un acte de Curatelle du 10 mars 1721 (AN Y4345)

 

La même année que la confection de l’original, l’atelier fournit une copie de l’effigie de « pour le marquis de Brignoly », laquelle se retrouve, en 1748, dans l’inventaire de la galerie de Gio. Francesco III Brignole Sale, fils d’Anton Giulio II : « una mezza figura di Circe [Vertumne] con altra donna di Monsieur Rigaud, 30 lire […]  » en pendant d'une version du portrait de Madame Pécoil, promises au même succès italien : « altro sopra porta donna vestita da giardiniera prendendo garofali et uno schiavo moro vestito all’usara qual presenta un canestrino con diversi fiori del pittor Rigaud, 30 lire »[18].

 

Les comptes de Rigaud témoignent de différentes travaux de la part des aides de l'atelier. Adrien Le Prieur, reçoit ainsi deux livres en 1703 pour en avoir « ébauché une tête » et 4 livres supplémentaires pour un « surplus » fait aux copies des portraits de Madame de la Ravoye et Pécoil prévues pour l'Italie. On retrouve l'aide l'année suivante où il est payé 58 livres pour avoir « habillé Me de Laravoye ». S'agit-il de l'original de 1703 ou d'une des copies de la même année ? 12 livres lui sont concédées pour « une teste de la même » et enfin 70 autres pour « une copie de la même en grand ».

 

En 1707, date à laquelle Rigaud se constitue un fond de dessins d'après ses plus belles compositions, et ce, dans un but mercantile évident, il lâche à B. Monmorency, aide précieux pour ce type de travail, 6 livres pour « un dessein de Me De Laravoye ». La confiance de Rigaud envers son aide est manifeste car c'est lui qui sera chargé de la majorité des dessins de Rigaud, partageant parfois ce travail avec Charles Viénot notamment. Si la biographie du hollandais B. Monmorency reste difficile à cerner, on conserve de lui un portrait de l'armateur, conseiller et maire de Goes, Pieter Parker (1700-1759), exécuté en 1742 (huile sur toile, 85,5 x 69 cm.) et mis en ligne sur le site du Rijksmuseum d'Amsterdam où il est conservé (inv. SK-A-1658).

 

Monmorency-1742.jpg

B. Monmorency : portrait de Pieter Parker - « AEtatis 42. Mr Pieter Parker fait par B. Mommorency A 1742 »  Amsterdam, Rijksmuseum © Rijksmuseum

 

Ce témoignage pictural vaut principalement pour le mimétisme du traitement des drapés qui montre que l'aide avait tiré les leçons de plusieurs années d'apprentissage auprès du maître. Le dessin de Madame Pecoil par Monmorency n'est malheureusement pas localisé mais un brouillon est parvenu jusqu'à nous, issu d'un cahier d'esquisses réalisé à partir des plus fameux portraits de Rigaud. La plupart ont été exposés au Salon de 1704 mais d'autres non. De plus, ils possèdent souvent des annotations sur la couleur ce qui tent à faire penser qu'un peintre souhaita les copier ou les dessiner en en connaissant les teintes.

 

Pomone-Rigaud-dessin.jpg

 B. Monmorency (?) d'après Rigaud : portrait Madame de La Ravoye collection privée © Sotheby's images

L'essentiel de la composition est là. Les détails sont aussi notés avec scrupule : du noeud bleu dans les cheveux aux passementeries d'or, aux tons foncés de la « vieille dame » qui admoneste la belle Pomone...

 

 


[1] Métamorphoses - XIV, 608-697.

[2] Cette pauvre Madame de La Ravoye avait, entre temps pris une porte dans la figure, visiblement ! Aussi l’attribution, même à l’école de Rigaud, est-elle bien osée….

[3] Huile sur toile. H. 151 ; L. 125,5 cm. Dimensions un peu différentes en 2010 : H. 150 ; L. 119 cm. Vente Paris, hôtel Drouot (Piasa), 26 mars 2010 (lot. 106).

[4] Paris, Nobele, 1964, p. 53-59.

[5] J. Roman, 1919, p. 101.

[6] Perreau, 2004, p. 173, 174, repr. p. 174, fig. 145 ; repris dans Perreau, « Les portraits féminins de Hyacinthe Rigaud », L’Estampille-l’Objet d’art, n°399, fev. 2005, repr. p. 50.

[7] Jules Guiffrey, Collection des livrets des anciennes expositions depuis 1673 jusqu’en 1800, Salon de 1704 – III, Paris, Liepmannssohn et Dufour, avril 1869, p 39 (Trumeau sur la cour).

[8] H. 57 ; L. 43. Henri van Hulst, « Catalogue de l’œuvre gravé du sieur Hyacinthe Rigaud, rangé selon l’ordre des temps qu’ont été faits les tableaux d’après lesquels les estampes qui composent cet œuvre ont été gravées ; avec les noms du graveur de chacune, l’année qu’elle a été produite et les autres éclaircissements nécessaires », dans Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des Membres de l’Académie de Peinture et de Sculpture, Paris, II, 1854, p. 183-184.

[9] Portalis & Béraldi, 1880-1882, I, p. 755.

[10] Roman, op. cit., 1919, p. 38 : Paiement inscrit aux livres de comptes contre 110 livres (« M. Néret »), soit un buste.

[11] Olivier Bonfait, « The Second Generation of Collectors of Poussin: Jean Neyret de la Ravoye », The Burlington Magazine, Vol. 130, No. 1023 (Jun., 1988), p. 459-464.

[12] Vente Paris, Hôtel Drouot, Ader-Picard-Tajan, 26 juin 1990.

[13] Prague, Rudolphinium.

[14] Musée des Beaux-arts de Tours.

[15] Huile sur toile, H. 107 ; L. 80 cm. Vente Paris, hôtel Drouot (Piasa), 25 juin 2010 (lot. 70) ; autre version passée chez Joron-Derem le 13 février 2011 (lot. 14).

[16] Gênes, Galleria di Palazzo Bianco.

[17] n°275, p. 25. Voir la thèse de Gilberte Levallois-Clavel, 2005, I, p. 98, 161 ; Ibid., p. 372, cat. A5.

[18] Gênes, archives historiques de la ville, fonds Brignole-Sale, inventaire publié par Tragliaferro, 1995, p. 346. Voir Sanguinetti, 2001, p. 51, repr. p. 50, fig. 49 (pour la version de la coll. H. Rabeau) ; Sanguinetti, 2002, repr. p. 81, fig. 1 (idem).

Retour à l'accueil