Jean, Antoine, et Guillaume Ranc, « peintres de Montpellier ». Nouveaux documents inédits

En préambule à la rétrospective qui sera prochainement consacrée à Jean Ranc (1674-1735) par le musée Favre de Montpellier, nous publions aux Études Héraultaises, un important article réunissant quelque-uns des plus importants actes d'archives sur la dynastie des Ranc. Ces actes, pour la plupart inédits, sont autant d'éléments indispensables à la compréhension du foyer dans lequel le jeune Jean évolua et dans lequel il forma ses premiers talents avant que d'arriver à Paris dans l'atelier d'Hyacinthe Rigaud.  

 

Jean Ranc, portrait d'un chevalier de l'ordre. v. 1690-1700. Paris, coll. Privée © photo Stéphan Perreau

Jean Ranc, portrait d'un chevalier de l'ordre. v. 1690-1700. Paris, coll. Privée © photo Stéphan Perreau

La part belle y est faite à la haute figure d'Antoine Ranc « le père », au travers de ses différents testaments, tout occupé qu'il était à définir avec soin les legs destinés à ses enfants restés vivants, issus de ses deux unions. Le peintre avait tissé de multiples liens avec les édiles de sa cité mais aussi avec de nombreux artistes, peintres et fondeurs, auxquels il ne rechignait pas à prêter de l'argent. C'est dans cette atmosphère que le jeune Jean et son frère Guillaume grandirent, sous le regard bienveillant de leur sœur Madeleine...

Jean Ranc, portrait d'un priseur de tabac et de sa femme, travestie en Diane. v. 1710. Coll. Priv. © Stéphan Perreau

Jean Ranc, portrait d'un priseur de tabac et de sa femme, travestie en Diane. v. 1710. Coll. Priv. © Stéphan Perreau

Un cycle de conférences, organisé par l'école du Louvre à Montpellier, entre le 8 novembre et le 13 décembre prochains, exposera comme une continuité, différents aspects de la carrière de Jean Ranc, de sa formation à Montpellier avant de monter rejoindre Hyacinthe Rigaud à Paris puis de s'établir définitivement à Madrid. La figure de cet artiste attachant, qui fait notre principale étude, en ressortira, nous l'espérons, un peu mieux connue, surtout après qu'un style ait tenté d'être défini, tout comme l'évocation de l'épineuse question des attributions. 

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